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Livre blanc : La physiopathologie des maladies chroniques associées aux infections

  • Aug 22
  • 44 min read

Updated: Aug 23

This French translation is by Sylvie and Christian AULOY


Résumé

Les Affections Chroniques Associées à une Infection (IACCs), y compris le Covid Long, l'Encéphalomyélite Myalgique/Syndrome de Fatigue Chronique (EM/SFC), le Syndrome de Tachycardie Orthostatique Posturale (POTS), le Syndrome d'Activation des Mastocytes (SAMA), les Affections Pédiatriques PANS/PANDAS et les syndromes post-infectieux persistants tels que le Lyme chronique, émergent de perturbations systémiques qui se chevauchent : dérégulation immunitaire, dysfonctionnement mitochondrial, instabilité autonome et neuroinflammation (Patient-Led Research Collaborative, 2021 ; Solve ME, 2022 ; COVID-19 Longhauler Advocacy Project, 2023).

 

Le IACC Progression Continuum™, validé par des recherches menées par des patients, des études de cohortes basées sur des biomarqueurs et des simulations CYNAERA portant sur plus de 200 millions de profils individualisés, cartographie ces voies biologiques convergentes, recadrant ces conditions non pas comme des anomalies isolées, mais comme des signaux d'alerte à l'échelle du système de vulnérabilités plus vastes de l'infrastructure de santé.

 

De nouvelles preuves établissent un lien supplémentaire entre les troubles immunitaires post-infectieux et l'exacerbation des troubles neurodéveloppementaux observés chez les sous-groupes atteints de troubles du spectre autistique et de TDAH, associant l'exposition à des facteurs environnementaux, l'instabilité immunitaire et le stress mitochondrial comme amplificateurs de risque communs (Dysautonomia International, 2022 ; Solve ME/CFS, 2021).

 

En utilisant le modèle US-CCUC™ recalibré de CYNAERA intégrant NIH RECOVER et les données fournies par les patients, nous estimons de manière prudente que 65 à 75 millions d'Américains vivent aujourd'hui avec une ou plusieurs IACCs, 20 à 25 millions d'entre eux étant confrontés à plusieurs affections qui se chevauchent (CYNAERA, 2025).

 

Ce livre blanc décrit :

 

●      l'architecture biologique convergente au travers de conditions traditionnellement cloisonnées,

●      les lacunes systémiques dans le diagnostic précoce, la stabilisation et l'accès équitable aux soins,

●      les voies stratégiques de modernisation de la santé publique pour prévenir l'escalade,

●      et l'impératif économique essentiel : la stabilisation comme une opportunité de 500 milliards de dollars pour le redressement national.

 

Une stabilisation précoce et une intervention modulable pourraient permettre aux États-Unis de passer d'un emballement des coûts des maladies chroniques dépassant 1 000 milliards de dollars par an à un endiguement mesurable, en préservant la résilience de la main-d'œuvre, en réduisant le fardeau des incapacités et en protégeant la capacité future de prévention du cancer.

 

Section I-A : Le IACC Progression Continuum™ - Un cadre biologique unificateur

Les maladies chroniques associées aux infections (IACCs) ne sont pas des syndromes post-viraux isolés, mais le résultat en aval d'une perturbation multisystémique déclenchée par une infection, une activation immunitaire ou une agression environnementale. Alors que les diagnostics cliniques fragmentent souvent ces expériences en étiquettes telles que COVID long, EM/SFC, POTS, SAMA ou Lyme chronique, l'analyse de CYNAERA révèle une séquence répétitive d'effondrement biologique et de tentatives de compensation. Cette séquence est décrite dans le IACC Progression Continuum™. Développé à partir de données combinées provenant de cohortes dirigées par des patients, d'études universitaires sur les biomarqueurs et de plus de 200 millions de simulations de profils, le Continuum trace une trajectoire en trois phases commune à la plupart des IACCs :

 

Phase I : Événement déclencheur et perturbation immunitaire

●      Les initiateurs courants sont les infections virales (par exemple, SRAS-CoV-2, EBV), les infections bactériennes (par exemple, Lyme, streptocoque), la chirurgie, la vaccination ou l'exposition à des substances toxiques dans l'environnement.

●      Les systèmes immunitaires innés et adaptatifs sont déréglés, parfois en raison d'un mimétisme moléculaire, d'antigènes persistants ou d'une suractivation des cytokines.

 

Phase II : Déstabilisation systémique

 

Lorsque le dérèglement immunitaire persiste, d'autres systèmes s'effondrent successivement :

●      Dysfonctionnement autonome (intolérance orthostatique, instabilité de la VRC)

●      Défaillance mitochondriale (épuisement de l'ATP, intolérance à l'effort)

●      Activation des mastocytes (poussées histaminiques, hypersensibilité)

●      Perte de l'intégrité des barrières et des tissus (perméabilité intestinale, fragilité du tissu conjonctif)

 

Phase III : Boucle de dysfonctionnement chronique

Sans stabilisation, ces systèmes interagissent dans des boucles de rétroaction :

●      L'inflammation chronique favorise le stress oxydatif et l'activation neuro-immune.

●      Les déclencheurs de symptômes s'élargissent, incluant désormais l'alimentation, la lumière, l'effort, la qualité de l'air, la température et le stress.

●      Un épuisement immunitaire adaptatif sinstalle, parfois accompagné de caractéristiques auto-immunes.

 

Ce cadre de référence considère les IACCs non pas comme des catégories diagnostiques fixes, mais comme des étapes biologiques qui peuvent être interrompues, inversées ou stabilisées, en fonction d'une reconnaissance précoce, d'un contrôle des déclencheurs et de l'accès à une intervention ciblée.

 

Il est important de noter que le Continuum s'aligne sur les nouvelles découvertes en matière d'immunologie du cancer, de neuroinflammation et d'activation virale persistante, suggérant qu'une stabilisation précoce ne réduit pas seulement le fardeau de la maladie chronique, mais peut également prévenir la morbidité à long terme, y compris la malignité et la défaillance d'organes.

 

Cette section établit la logique structurelle qui sous-tend le reste du livre blanc, en passant d'une taxonomie de diagnostic à un modèle d'infrastructure basé sur des mécanismes.



Déclin fonctionnel

Symptômes multisystémiques

Intolérance orthostatique

Signal immunitaire migré

Signaux immunitaires élevés

Symptômes aigus

Dysfonctionnement autonome

Dysfonctionnement généralisé

Hyperinflammation

Infection

Le IACC Progression Continuum™


 

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Section I-B : Convergence des mécanismes entre les IACCs et les troubles neuro-immunitaires

Malgré des étiquettes cliniques variées, les maladies chroniques associées aux infections (IACCs) telles que le Covid Long, l'EM/SFC, le POTS, le SAMA, le PANS/PANDAS d'apparition pédiatrique et le Lyme chronique convergent fréquemment vers une architecture biologique unifiée. Ces mécanismes communs comprennent la dérégulation immunitaire, le dysfonctionnement mitochondrial, l'instabilité autonome, la neuroinflammation et l'hyperréactivité des mastocytes.

Si les déclencheurs infectieux sont les plus courants, en particulier les virus comme le SRAS-CoV-2, le virus d'Epstein-Barr (EBV) et la maladie de Lyme (Borrelia), des déclencheurs non infectieux comme les traumatismes physiques, la suractivation immunitaire (par exemple, la poussée post-vaccinale) et les agressions environnementales (par exemple, les moisissures, la fumée des feux de forêt, les colorants synthétiques) peuvent démasquer ou accélérer ces mêmes dysfonctionnements chez les personnes génétiquement ou épigénétiquement prédisposées.

 

Des cohortes dirigées par des patients (PLRC, C19LAP), des équipes universitaires (Putrino, Rowe, Selin) et des registres de conditions croisées (Dysautonomia International, Solve ME/CFS, NAPA) ont régulièrement révélé un chevauchement des symptômes entre les IACCs et les troubles neurodéveloppementaux tels que les troubles du spectre autistique (TSA) et le TDAH. Ces pathologies, bien que génétiquement distinctes, présentent des perturbations inflammatoires, autonomes et énergétiques similaires en aval lorsqu'elles sont déclenchées par un stress immunitaire systémique.

 

Cette convergence fondée sur les mécanismes offre une occasion unique de reclasser les maladies non pas en fonction de leur étiquette, mais de leur biologie, ouvrant ainsi la voie à des diagnostics, des thérapies et des dépistages de risques partagés.

 

Les mécanismes de base se recoupent entre les IACCs et les troubles neuro-immunitaires

Mécanisme

Covid Long / EM/SFC / POTS /

SAMA

Sous-groupes

autisme / TDAH

Constatations

partagées

Neuroinflammation

Activation microgliale,

dérégulation des cytokines

(par ex,IL-6, CCL11)

Taux élevé d'IL-6, de CCL11 et de TNF

dans les sous-ensembles TSA/TDAH

Brouillard cérébral, surcharge sensorielle,

dysfonctionnement exécutif

Dysfonctionnement mitochondrial

Épuisement de l'ATP, stress oxydatif, hypométabolisme musculaire/cognitif

Diminution des marqueurs ATP dans le TDAH ; métabolisme mitochondrial anormal dans les TSA

Défaillance énergétique, malaise post-effort

Dysautonomie

Variabilité réduite du rythme cardiaque, POTS, instabilité de la température

Instabilité de la VRC documentée,

schémas d'hyperéveil dans les TSA

Poussées autonomes, dysmotilité gastro-intestinale, sensibilité à la lumière et aux sons

Dérégulation des mastocytes

Prévalence du SAMA

>60% dans les cohortes Covid Long et EM/SFC

Jusqu'à 30 % des personnes autistes présentent une

intolérance à l'histamine et des poussées d’allergie

Réactions alimentaires,

éruptions cutanées, hypersensibilité environnementale

Fragilité du tissu conjonctif

Taux élevés de hEDS et d'hypermobilité articulaire dans les POTS, EM/SFC et SAMA

Prévalence de l'hypermobilité élevée dans les sous-groupes de TSA

Douleurs articulaires, problèmes de proprioception, instabilité structurelle

 

Point clé : Exacerbation secondaire vs. origine primaire

L'autisme et le TDAH sont des pathologies fondamentalement neurodéveloppementales, avec une forte héritabilité et des marqueurs identifiables au début de la vie (Tick et al., 2016 ; Faraone et al., 2019). Cependant, dans le contexte des IACCs et des conditions post-inflammatoires similaires, ces traits peuvent s'aggraver au fil du temps en raison :

●      de l’activation immunitaire chronique

●      du déséquilibre autonome

●      du stress oxydatif

●      du dérèglement hormonal ou mastocytaire

 

Il en résulte une intensification des symptômes, notamment une surcharge cognitive, de l'agressivité, de l'insomnie et une intolérance sensorielle, en particulier chez les personnes exposées à des déclencheurs persistants (infections, moisissures, toxines, traumatismes).

 

Cette convergence exige un système de classification basé sur les mécanismes pour le diagnostic et le traitement, au-delà des codes DSM ou ICD cloisonnés, et soutient des cadres de recherche intégrés dans les sciences immunitaires, neurologiques et autonomiques.

 

Section I-C : Retard de diagnostic, rejet et risque de manquer des fenêtres de rémission

Malgré la clarification croissante des mécanismes biologiques sous-jacents aux maladies chroniques associées à une infection (IACCs), les patients continuent d'être confrontés à des retards considérables en matière de reconnaissance, de diagnostic et de traitement approprié. Ces retards ne sont pas fortuits, ils sont intégrés dans l'architecture de la médecine moderne.

 

1.   Absence d'infrastructure codée

●      Les dossiers médicaux électroniques et les systèmes de facturation des diagnostics manquent de codes normalisés ou de flux de travail pour les IACCs comme l'EM/SFC, le POTS, le SAMA et les maladies pédiatriques PANS/PANDAS.

●      En conséquence, les prestataires utilisent par défaut des codes fourre-tout tels que "fatigue", "anxiété", ou "troubles fonctionnels", qui obscurcissent plutôt qu'ils ne clarifient la physiopathologie sous-jacente.

 

2.   Mauvaise interprétation fonctionnelle des symptômes

●      Le MPE (malaise post-effort), l'une des caractéristiques les plus marquantes de l'EM/SFC et du Covid Long, est souvent interprété à tort comme un déconditionnement.

●      Les symptômes à médiation mastocytaire sont généralement diagnostiqués comme étant psychologiques ou allergiques, sans que l'on puisse établir un lien avec les schémas systémiques.

 

3.   Les décalages temporels

●      De nombreux patients cherchent de l'aide pendant les poussées, mais ils semblent "normaux" au moment où ils sont examinés.

●      Sans outils de détection des poussées en temps réel comme SymCas™, le diagnostic repose en grande partie sur des souvenirs anecdotiques, qui sont souvent rejetés.

 

4.   Rejet clinique et psychologisation

●      Les femmes, en particulier les femmes de couleur, sont écartées ou mal diagnostiquées de manière disproportionnée dans les contextes d'IACC.

●      Le PANS/PANDAS et la dysautonomie pédiatrique sont souvent considérés à tort comme des problèmes de comportement ou de mauvaises pratiques parentales, ce qui retarde l'accès à des interventions précoces essentielles.

 

5.   Retards du système de prise en charge

●      Refus de l'assurance pour une consultation chez un spécialiste.

●      Formation limitée des médecins aux maladies post-infectieuses.

●      Refus d'établir un lien entre les conditions préexistantes et les déclencheurs post-infectieux (par exemple, traitement du SDE et du POTS comme étant totalement distincts du Covid Long).

 

6.   Fenêtres de stabilisation manquées

●      Les modèles CYNAERA indiquent qu'une stabilisation précoce (dans les 3 à 6 mois suivant l'apparition de la maladie) augmente de 40 % la probabilité d'une rémission à long terme.

●      Cependant, la plupart des patients ne reçoivent pas de diagnostic ou d'intervention significative avant 1 à 4 ans après l'apparition des symptômes, alors que la dérégulation immunitaire et autonome s'est installée.

 

Conclusion : les fenêtres de diagnostic manquées ne sont pas seulement un désagrément pour le patient, elles constituent un échec politique. Plus un patient reste longtemps sans diagnostic, plus il est difficile de stabiliser le dysfonctionnement immunitaire et autonome, ce qui accroît le risque d'incapacité permanente, d'affections secondaires et de mortalité.

 

Le dépistage précoce n'est pas seulement un acte clinique. Il s'agit d'une amélioration du système.

 


Section I-D : Matrice de pondération des mécanismes - Quantification de la perturbation systémique à travers les IACCs

Les maladies chroniques associées aux infections (IACCs) présentent des signatures biologiques qui se chevauchent, mais tous les mécanismes ne contribuent pas de la même manière à toutes les maladies. Pour faciliter le ciblage clinique, la hiérarchisation des recherches et la modélisation numérique, CYNAERA a développé une matrice de pondération des mécanismes (Mechanism Weighting Matrix™) qui attribue des pondérations préliminaires aux principaux facteurs physiopathologiques de chaque affection, sur la base d'études menées par des patients, d'analyses de biomarqueurs et de la reconnaissance de modèles simulés à partir de plus de 200 millions de profils individualisés.

 

Ces pondérations ne sont pas statiques. Elles reflètent l'impact fonctionnel, la contribution prédictive des éruptions et la sensibilité à la stabilisation dans les systèmes de modélisation de CYNAERA et évolueront avec l'intégration des données réelles et des résultats longitudinaux.

 

 


Auto-immunité /

Mimétisme moléculaire

Fragilité du tissu conjonctif

Dysfonctionnement mitochondrial

Dysautonomie

Dérégulation des mastocytes

Neuroinflammation

PANS/PANDAS

Lyme

chronique

SAMA

POTS

EM

SFC

Covid

Long

Mécanisme

Matrice de pondération des mécanismes (échelle de 0 à 10)


Pondération mécaniste des domaines de progression de l’IACC dérivée des simulations CYNAERA, du regroupement des données fournies par les patients et du chevauchement des biomarqueurs en conditions réelles. Ce tableau permet d'établir des priorités dans la modélisation de la stabilisation et de la rémission.


Interprétation

●      Covid Long : dominée par la neuroinflammation et l'instabilité mitochondriale, suivie de près par la dysautonomie et les caractéristiques du SAMA.

●      EM/SFC : le dysfonctionnement mitochondrial est au cœur de la maladie, la neuroinflammation et la dysautonomie créant une boucle d'auto-renforcement.

●      POTS : la perturbation autonome est primordiale, mais les voies du tissu conjonctif et des mastocytes déterminent la trajectoire de la maladie.

●      SAMA : la dérégulation des mastocytes est centrale, mais la communication croisée neuro-immune et autonome explique la sensibilité aux poussées.

●      Lyme chronique : l'auto-immunité et la neuroinflammation dominent, en particulier dans les forms tardives ou récurrentes.

●      PANS/PANDAS : des mécanismes auto-immuns et neuro-inflammatoires déclenchés par un mimétisme streptococcique ou viral sont à l'origine de poussées aiguës et récurrentes.


 

Utilisation dans le monde réel :

Cette matrice alimente les moteurs SymCas™, VitalGuard™ et LC-CDF™ de CYNAERA pour :

●      le classement des voies dominantes par patient pour les plans de soins individualisés

●      simuler des modèles de rémission à travers des groupes de maladies

●      identifier quel mécanisme, une fois stabilisé, produit les gains les plus rapides en termes de symptômes

 

 

Section II : Un modèle à dénominateur commun

Malgré des appellations cliniques variées, des pathologies telles que le Covid Long, l'EM/SFC, le POTS, le SAMA, le PANS/PANDAS pédiatrique et le Lyme chronique convergent souvent vers une architecture biologique unifiée caractérisée par une dérégulation immunitaire, un dysfonctionnement mitochondrial, une instabilité autonome et une neuroinflammation.

 

Bien que l'infection déclenche ou démasque fréquemment ces voies, des événements non infectieux, notamment des traumatismes physiques (par exemple, des accidents de voiture, des interventions chirurgicales), des activations immunitaires (vaccinations), des susceptibilités génétiques et des expositions environnementales chroniques, peuvent indépendamment déclencher ou amplifier ces dysfonctionnements systémiques.



S'appuyant sur des recherches universitaires (Tomas et al., 2017 ; Raj et al., 2020) et des études à grande échelle menées par des patients (Patient-Led Research Collaborative, 2022 ; COVID-19 Longhauler Advocacy Project, 2023), cette section décrit les mécanismes convergents à l'origine du chevauchement de diagnostics traditionnellement cloisonnés, y compris les intersections émergentes avec des exacerbations neurodéveloppementales telles que les troubles du spectre autistique, le TDAH et les syndromes neuroimmunitaires pédiatriques tels que le PANS/PANDAS.

Les contributions de chercheurs tels que le Dr Peter Rowe (Johns Hopkins) sur le dysfonctionnement autonome, le Dr Liisa Selin (UMass Chan) sur la réactivation virale persistante, et les innovations cliniques du Bateman Horne Center et de l'Open Medicine Foundation permettent de valider davantage ces voies interconnectées dans les populations de patients.

 

Note sur les déclencheurs asymptomatiques et manqués de l’infection :

Avant la pandémie de COVID-19, les infections asymptomatiques ou légèrement symptomatiques étaient fréquemment rejetées dans les milieux cliniques, avec une disponibilité limitée d'outils de confirmation rétrospective tels que les tests d'activation des cellules T ou la détection d'antigènes persistants (Sette & Crotty, Cell, 2021 ; Dan et al., Science, 2021). Ce rejet a été aggravé par des hypothèses dépassées selon lesquelles la gravité des symptômes est toujours en corrélation avec le risque à long terme, une croyance aujourd'hui largement remise en question par la recherche post-virale (Nalbandian et al., Nature Medicine, 2021).

 

Aujourd'hui encore, les séquelles post-infectieuses sont souvent dépourvues de biomarqueurs diagnostiques définitifs lorsque l'événement déclencheur est méconnu, peu symptomatique ou masqué par l'environnement. Par exemple, dans les cas d'exposition à des mycotoxines, de réactivation de l'EBV ou de pics de particules dans l'environnement, l'apparition initiale des symptômes peut être subtile, ce qui rend difficile l'établissement de chronologies causales en l'absence de données longitudinales (Brewer et al., Toxins, 2013 ; Peluso et al., Open Forum Infectious Diseases, 2022).

 

En conséquence, les patients et les prestataires de soins peuvent mal attribuer ou complètement ignorer les origines du développement des symptômes chroniques, ce qui retarde la stabilisation, le traitement et l'accès aux soins (Yong, Nature Reviews Neurology, 2021).

Cette tache aveugle persistante souligne la nécessité urgente de mettre en place un système d'information sur les maladies infectieuses :

●      Découverte de biomarqueurs avancés, y compris des panels multi-omiques et des signatures d'épuisement immunitaire (Proal & VanElzakker, Frontiers in Neurology, 2021)

●      Suivi longitudinal des infections, y compris l'intégration de la santé numérique et le profilage immunitaire rétrospectif (Consortium RECOVER, NIH, 2022)

●      Sensibilisation clinique accrue au fait qu'un dysfonctionnement systémique chronique peut émerger d'infections subcliniques ou voilées dans l'environnement (Solomon et al., New England Journal of Medicine, 2023)

 

La reconnaissance et la correction précoces de cet angle mort sont essentielles pour améliorer les trajectoires de rémission et prévoir le risque à long terme dans toutes les populations IACC.

 

Convergence des mécanismes entre les IACCs et les troubles neuro-immunitaires

Mécanisme

Covid Long / EM/SFC

Sous-groupes autisme / TDAH

Constatations partagées

Neuroinflammation

Activation microgliale (Monje et al., 2023 ; auto-déclaration de brouillard cerebral par le PLRC + recoupement avec l’imagerie, 2023)

Taux élevés de cytokines

(IL-6, deregulation de CCL11, Suzuki et al., 2013 ; Kern et al., 2022)

Perturbation cognitive, dysfonctionnement exécutif

Dysfonctionnement mitochondrial

Hypométabolisme (muscle + CNS), déficits en ATP (Tomas et al..),

2017)

Marqueurs de déplétion de l’ATP identifiés dans les sous-ensembles de TDAH (Holmes et al., 2021)

Défaillance énergétique,

fatigue, malaise post-effort

Dysautonomie

Intolérance orthostatique, réduction de la VRC

 

(Raj et al., 2020 ; Données internationales sur les patients atteints de dysautonomie, 2024)

Signes de dysfonctionnement autonome dans les cohortes d'autistes

(Ming et al., 2016 ; suivi anecdotique par C19LAP)

Instabilité cardiovasculaire et autonome

Dérégulation des mastocytes

Prévalence du SAMA

>60% dans les cohortes Covid Long

(Afrin et al., 2020 ;

Données PLRC, 2023)

Intolérance à l'histamine

dans jusqu’à 30 % des sous-groupes d'autisme (Theoharides et al...),

2019)

Poussées de type allergique, instabilité des mastocytes

Fragilité du tissu conjonctif

Le hEDS se confond avec le POTS et l'EM/SFC (Pretorius et al...), 2021)

Taux élevés d'hypermobilité documentés dans le spectre autistique (Cederlöf et al., 2016)

Douleurs articulaires, instabilité structurelle

 

 

 

Point clé : l'autisme et le TDAH restent principalement neurodéveloppementaux avec des facteurs génétiques importants (Tick et al., 2016 ; Faraone et al., 2019).

 

Cependant, des registres émergents dirigés par des patients et des analyses cliniques rétrospectives révèlent que les poussées infectieuses et non infectieuses, y compris celles induites par un traumatisme physique, une intervention chirurgicale, une activation immunitaire (p. ex. vaccination, crises d'allergie) ou des expositions environnementales (p. ex. fumée de feu de forêt, moisissures), peuvent créer des cascades d'inflammation secondaire. Ces cascades aggravent des traits tels que la surcharge sensorielle, la dérégulation cognitive, l'instabilité immunitaire et le dysfonctionnement autonome chez les personnes vulnérables (Adinig, 2024 ; Lyons et al., Pediatrics, 2016 ; Germolec et al., Toxicologic Pathology, 2021).


L'établissement de profils immunitaires en temps réel par des chercheurs tels que le Dr Roshan Kumar étaye ce modèle, démontrant que l'activation immunitaire persistante, l'épuisement des cellules T et les environnements cytokiniques dérégulés peuvent entretenir un dysfonctionnement chronique longtemps après le déclenchement initial (Selin et al., Brain, Behavior, and Immunity - Health, 2023 ; Kumar et al., PLRC Panel, 2025).

 

Ce phénomène est de plus en plus reconnu dans le Covid Long, l'EM/SFC, le POTS, le SAMA, le PANS/PANDAS pédiatrique et la maladie de Lyme chronique, et émerge maintenant aussi dans les exacerbations neurodéveloppementales observées dans les sous-groupes du trouble du spectre autistique et du TDAH (Onore et al., Journal of Neuroimmunology, 2012 ; Ming et al., Pediatrics, 2016 ; Cederlöf et al., JAMA Psychiatry, 2016).

 

Section III : Conditions structurelles qui accélèrent le déclin

Au-delà des dysfonctionnements biologiques internes, des facteurs environnementaux, nutritionnels et psychosociaux externes façonnent profondément les trajectoires de l'IACC, en particulier dans les populations vulnérables.

 

De multiples études universitaires indépendantes (Brewer et al., 2013 ; Baxter et al., 2021) et le suivi du monde réel par des organisations dirigées par des patients (COVID-19 Longhauler Advocacy Project, 2023 ; Solve ME/CFS Initiative, 2024) convergent vers les mêmes facteurs critiques d'accélération :

 

Principaux facteurs d'accélération de la progression de la maladie

 

Facteur structurel

Impact sur les IACC’s

Preuves à l'appui

Privation de nutriments

Aggrave le dysfonctionnement    mitochondrial et retarde le rétablissement neuro-immunitaire.

Baxter et al, 2021 ;

enquête basée sur l’application CYNAERA (2024)

Exposition aux toxines

Mycotoxines détectées chez 83 à 93 % des patients atteints d'EM/SFC exposés aux moisissures ; associés à des rechutes de symptômes dans les cas de Covid Long.

Brewer et al., 2013 ; données  sur l'exposition environnementale au C19LAP

Stress chronique

Déstabilise l'axe HPA, aggrave le POTS, la fatigue liée à l’EM/SFC et les symptômes du SAMA

Porges et al., 2013 ; suivi longitudinal des symptômes de stress du PLRC (2022-2024)

Stress immunitaire au début de la vie

Infections prénatales liées à l'amorçage des voies neuro-immunitaires vers une dérégulation ultérieure (autisme, exacerbations du TDAH).

Hsiao et al., 2012 ;

analyse des poussées pédiatriques par Solve ME/CFS (2024)

 

Risque localisé : la géographie du patient est importante. Les exacerbations des symptômes du COVID long et de l'EM/SFC atteignent des sommets spectaculaires en :

●      Zones de pollution urbaine (par exemple, exposition aux PM2,5)

●      Régions productrices de pesticides agricoles

●      Zones où la fumée des incendies de forêt et la prolifération des moisissures sont fréquentes (par exemple, zones après les ouragans)

(Source : VitalGuard™ regional symptom flare maps, CYNAERA, 2025)

 

 

Avertissement concernant les lacunes d'accès : La charge environnementale n'est pas répartie uniformément. Les données du PLRC et du C19LAP confirment que les populations sensibles et les communautés à faibles revenus subissent :

·       une exposition plus importante aux moisissures

●      moins d'accès à la filtration HEPA

●      une charge toxique cumulée plus importante

Pourtant, ces groupes sont les moins susceptibles d'être étudiés dans les cohortes IACC traditionnelles financées par les NIH.

 

Résultat final

Les facteurs environnementaux et structurels ne sont pas des facteurs secondaires facultatifs. Ils contribuent de manière déterminante à la persistance de la maladie, à l'aggravation des symptômes et à l'échec des rémissions dans les populations concernées par les IACCs.

Une véritable science de la rémission doit prendre en compte l'instabilité environnementale en même temps que la réparation biologique.



Temps

Point de crise sans intervention

Exposition chimique de base

Microplastiques et phénomènes météorologiques extrêmes

Augmentation de l'exposition à la fumée des feux de forêt

Faible

 

Haut

 

Risque de maladie chronique

 

Amplification environnementale du risque de maladie chronique

 


 

Section IV : Amplificateurs génétiques - Intégration du RCCX et du MTHFR

 

Module RCCX

L'architecture génétique sous-jacente influence la gravité de l'IACC, les délais de guérison et la susceptibilité aux déclencheurs environnementaux. Situé dans la région MHC de classe III sur le chromosome 6, le module RCCX implique des composants du complément (C4A/C4B), TNX (ténascine-X) et CYP21A2.

 

 

Implications cliniques :

●      Prédisposition au syndrome d'Ehlers-Danlos hypermobile (hEDS), au syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS), au syndrome d'activation des mastocytes (SAMA) et aux syndromes de chevauchement auto-immuns.

●      Fragilité du tissu conjonctif liée à une déficience en TNX.

●      Dérèglement hormonal par les variantes de CYP21A2.

●      Instabilité immunitaire médiée par les variations structurelles du C4.

 

Des chercheurs tels que Hakim et al. (2017), Chung et al. (2017) et Carranza et al. (2020) ont souligné le rôle de RCCX dans la vulnérabilité du tissu conjonctif, le dysfonctionnement immunitaire et la susceptibilité aux syndromes post-infectieux. Des travaux en cours, notamment ceux de Lipkin et al. (2024, en cours), mettent en évidence la pertinence méconnue de la RCCX dans les populations Covid Long et EM/SFC.

 

Polymorphismes MTHFR

Des mutations telles que C677T et A1298C dans le gène MTHFR perturbent des voies biochimiques essentielles, notamment :

●      la détoxification et la résistance au stress oxydatif : une méthylation déficiente augmente la vulnérabilité aux toxines environnementales et aux lésions oxydatives.

●      la production de neurotransmetteurs : perturbation de la synthèse de la dopamine et de la sérotonine, pouvant aggraver la fatigue, les troubles de l'humeur et les symptômes neurocognitifs.

●      l’élimination de l'histamine : exacerbe la réactivité des mastocytes et les symptômes de type allergique.

●      la capacité de réparation de l'ADN : des voies altérées peuvent augmenter le risque de cancer dans des conditions inflammatoires chroniques.

 

Des études menées par Liew et Gupta (2015) et Castro et al. (2009) confirment que les polymorphismes du gène MTHFR augmentent considérablement la sensibilité aux infections, aux expositions chimiques et aux dysfonctionnements neurocognitifs persistants, caractéristiques clés des maladies chroniques associées aux infections (IACCs). Des recherches émergentes sur le système neuro-immunitaire, notamment celles de Sekar et al. (2016), suggèrent que les variations du composant 4 du complément (C4) peuvent également contribuer à la susceptibilité cognitive et psychiatrique après l'infection, ajoutant une couche plus profonde de pertinence aux investigations RCCX.

 

 


Réparation de l'ADN
Clairance de l'histamine
Neurotransmetteurs
Méthylation et détoxification
Polymorphismes MTHFR
hEDS
POTS
SAMA
Syndromes de chevauchement auto-immuns
Module RCCX
INTÉGRATION RCCX ET MTHFR

 



Section V : Activation évolutive des mastocytes

L'hyperréactivité des mastocytes (SAMA) pourrait être le reflet d'une adaptation immunitaire évolutive, et non pas simplement d'un trouble.

 

Rôle original : les mastocytes ont évolué pour détecter rapidement les menaces environnementales, offrant une protection contre les parasites, les infections et les toxines dans les environnements ancestraux (Rook, 2009 ; Germolec et al., 2021).

 

L'inadéquation moderne : dans les environnements actuels, les expositions de faible niveau, telles que les additifs alimentaires synthétiques, les microplastiques en suspension dans l'air et les toxines des moisissures, déclenchent une activation chronique, conduisant à une inflammation sans résolution (Theoharides, 2015 ; Wright et al., 2021 ; Kim et al., 2020). Les premières observations en conditions  réelles réalisées par Adinig (2024) ont montré que les poussées de COVID Long chez l'enfant pouvaient être déclenchées par la fumée des feux de forêt, les colorants alimentaires synthétiques et les ingrédients transformés, en particulier chez les enfants présentant une dérégulation autonome ou immunitaire de base.

 

Signes d'alerte précoces : des organisations dirigées par des patients, comme le PLRC et le C19LAP, ont démontré que les enfants, en particulier ceux qui sont atteints :

●      de fragilité du tissu conjonctif (par exemple, troubles du spectre EDS)

●      d’instabilité autonome précoce (par exemple, POTS pédiatrique)

●      révèlent souvent un dérèglement des mastocytes des années avant le diagnostic traditionnel.

 

 

Profils de sensibilité environnementale :

●      Colorants alimentaires (Lyons et al., 2016)

●      Particules des incendies de forêt

●      Moisissures et COVs provenant d'infrastructures de logement dégradées

●      Toutes ces données sont en corrélation avec les grappes d'éruptions modélisées dans les simulations CYNAERA basées sur des recherches publiées.



INFLAMMATION SYSTÉMIQUE

MICROPLASTIQUES EN SUSPENSION DANS L'AIR

 

ACTIVATION

CHRONIQUE

ADDITIFS

ALIMENTAIRES

SYNTHETIQUES

INADEQUATION MODERNE


 

 

Section VI : Voies auto-immunes émergentes dans les populations IACC

Bien que les maladies chroniques associées à l'infection (IACCs) telles que Covid Long, EM/SFC, POTS et SAMA aient été traditionnellement classées dans la catégorie des dérégulations immunitaires ou des syndromes post-viraux, des preuves de plus en plus nombreuses suggèrent qu'un axe auto-immun distinct est en train d'émerger au sein de ces populations de patients.


Déclencheurs de la voie auto-immune :

●      Mimétisme moléculaire : des antigènes viraux ou bactériens ressemblant aux tissus de l'hôte provoquent une réactivité immunitaire croisée (par exemple, le virus d'Epstein-Barr lié au lupus systémique ; le streptocoque lié au PANDAS).

●      Activation des témoins : l'inflammation persistante induite par l'infection endommage les tissus environnants, favorisant la production d'auto-anticorps.

●      Persistance chronique des antigènes : la clairance incomplète des agents infectieux entretient une auto-immunité de faible intensité au fil du temps.

 

Nouvelles données :

●      Des auto-anticorps dirigés contre les récepteurs adrénergiques et muscariniques ont été identifiés dans des sous-ensembles de patients atteints de POTS, d'EM/SFC et de Covid Long (Wallukat et al., 2021 ; Dani et al., 2021).

●      Une positivité persistante des ANA (anticorps antinucléaires) a été documentée après le COVID (Chang et al., 2023 ; Su et al., Nature, 2022).

●      Les syndromes neuro-immunitaires pédiatriques tels que le PANS/PANDAS constituent des modèles précoces critiques d'activation auto-immune post-infectieuse, où l'infection déclenche

un dysfonctionnement neuropsychiatrique et autonome d'apparition brutale.

 

Données réelles sur les patients :

Le suivi longitudinal effectué par des groupes de patients tels que le Patient-Led Research Collaborative (PLRC), le COVID-19 Longhauler Advocacy Project (C19LAP) et l'organisation National PANDAS/PANS Advocacy (NAPA) valide l'escalade progressive des symptômes observée lorsque l'inflammation post-infectieuse n'est pas entièrement traitée.

 

Pourquoi c'est important :

●      Des stratégies précoces de recalibrage immunitaire pourraient prévenir l'escalade vers l'auto-immunité systémique.

●      La reconnaissance du risque auto-immun justifie une couverture d'assurance plus large, un diagnostic précoce et l'accès à des thérapies immunomodulatrices.

●      Les alliances de défense des droits des personnes atteintes de troubles croisés, telles que le travail mené par la NAPA pour les familles atteintes de PANS/PANDAS, offrent un modèle reproductible pour le renforcement de la résilience à l'échelle IACC.


 

Section VII-A : Impact économique de la stabilisation des IACCs

Les simulations économiques de CYNAERA prévoient qu'en l'absence d'intervention significative, le coût cumulé des maladies chroniques associées à des infections (IACCs), y compris le Covid Long, l'EM/SFC, le POTS, le SAMA et les troubles connexes, dépassera 1 000 milliards de dollars par an jusqu'en 2035, en raison de l'inscription à l'invalidité, de la retraite anticipée, de la perte de productivité et de la surconsommation de soins de santé d'urgence (Cutler, 2022 ; Brookings Institution, 2023 ; Solve ME/CFS, 2024).

 

Cependant, la stabilisation de seulement 10 % des cas d'IACC grâce à une intervention précoce, à la prise en charge des symptômes immunitaires et autonomes, et à l'atténuation des facteurs environnementaux pourrait éviter des pertes de 125 à 175 milliards de dollars par an d'ici 2030. Un scénario de stabilisation à 50 % pourrait réorienter près de 500 milliards de dollars par an d'ici à 2040, en préservant la participation essentielle de la main-d'œuvre, en permettant la résilience de la santé publique et en évitant une croissance catastrophique des dépenses fédérales.

 

Ce modèle prend en compte :

●      la réduction des inscriptions à la SSI/SSDI grâce à des demandes d'invalidité retardées ou évitées (Administration de la sécurité sociale, 2023)

●      la participation à la vie active préservée grâce à la stabilisation et aux aménagements (Davis et al., 2023, Nature Reviews Microbiology)

●      la diminution de l'utilisation des soins d'urgence grâce à la prédiction des poussées et à une gestion proactive (Putrino et al., 2023 ; études longitudinales du Bateman Horne Center)

●      l’augmentation des recettes fiscales grâce à la réactivation de l'emploi dans les cohortes en âge de travailler (Cutler, 2022 ; Solve ME/CFS, 2022)

●      la réduction des dépenses fédérales de santé en prévenant l'apparition de complications et de lésions organiques à un stade avancé (Krumholz, 2024 ; modèles d'analyse des coûts NIH RECOVER).

 

Il est important de noter que de nombreuses voies de stabilisation s'appuient sur des thérapies approuvées par la FDA et déjà utilisées couramment dans les spécialités de l'allergie, de la neurologie et de l'immunologie. Par exemple :

●      Antihistaminiques et modulateurs H1/H2 pour le SAMA (Afrin et al., 2020 ; Theoharides, 2019)

●      Bêta-bloquants à faible dose et pyridostigmine pour le syndrome de stress post-traumatique (Raj et al., 2020 ; Grubb, 2022)

●      Soutien mitochondrial à l'aide de carnitine, de CoQ10 et de précurseurs du NAD+ pour l'EM/SFC et la fatigue du Covid Long (Castro-Marrero et al., 2016 ; Tomas et al., 2017)

●      Sprays nasaux de stéroïdes et cromolyn topique comme stabilisateurs localisés des mastocytes pour les poussées déclenchées par l'air (observations de la clinique Kaufman ; Germolec et al., 2021)

●      Interventions environnementales (par exemple, filtration HEPA, assainissement des moisissures) liées directement aux réductions des taux d'éruption (VitalGuard™, 2025 ; C19LAP, 2024).

 

Il en résulte une stratégie économique à faible risque et à fort effet de levier : le déploiement rapide d'outils sûrs et déjà approuvés dans le cadre de protocoles modulaires guidés par les données relatives aux symptômes et à l'environnement. Par rapport aux pipelines de nouveaux médicaments dirigés par les NIH ou les entreprises pharmaceutiques, qui nécessitent entre 985 millions et 2,7 milliards de dollars par médicament (DiMasi et al., 2016 ; BIO Industry Analysis, 2021), l'approche CYNAERA fournit des voies de stabilité en moins de 6 mois, pour moins de 0,1 % du coût des essais traditionnels.

 

Il ne s'agit pas seulement d'un impératif de santé publique, mais aussi d'une intervention macroéconomique capable de contenir l'escalade des pertes fédérales, d'améliorer la résilience de la population et de prévenir la prochaine crise qui pourrait coûter des milliers de milliards de dollars.



Touches Blips :

·                    2009 : Pandémie H1N1

·                    2020 : Pandémie COVID-19

·                    2022 : Épidémie mineure de variole du singe

·                    2025 : Début des initiatives de stabilisation

Année

Charge estimée (en milliards de dollars américains)

Trajectoire instable

Stabilisation après 2025

Charge économique prévue pour les États-Unis liée aux IACC (2005-2040)


 

Section VII-B : Faisabilité de la mise en œuvre malgré les contraintes institutionnelles

Dans un contexte de réduction historique des financements des NIH et des institutions (AAAS R&D Budget Analysis, 2024), les voies traditionnelles d'essais cliniques pour les maladies chroniques associées aux infections (IACCs) sont devenues économiquement et logistiquement non viables. Même avec un soutien académique complet, tester des protocoles de stabilisation dans plusieurs pathologies, Covid Long, EM/SFC, POTS, SAMA, et autres, exigerait des centaines de millions de dollars et des années par pathologie (DiMasi et al., 2016 ; NIH Clinical Trials Budget Report, 2023). Or, le temps, l'argent et la volonté politique manquent.

 

En revanche, l'approche de CYNAERA offre une alternative validée et prête pour l'avenir. Elle s'appuie sur :

●      des médicaments déjà approuvés par la FDA à des doses thérapeutiques sûres, ce qui réduit considérablement les risques et les coûts

●      des essais cliniques simulés numériquement à l'aide d'empreintes diagnostiques (par exemple, LC-CDF™, SymCas™) et d'une modélisation des éruptions dans le monde réel sur plus de 200 millions de profils individualisés

●      des filières de déploiement décentralisées, libérées de l'inertie bureaucratique des conseils d'administration des universités, des cycles de subvention ou des contrôles des agences fédérales

La détection initiale des signaux permettant d’évaluer les résultats en matière de stabilisation peut être réalisée en 3 à 6 mois, en utilisant les résultats intégrés rapportés par les patients, les superpositions de biomarqueurs numériques et la cartographie des symptômes par l'IA (Putrino et al., 2023 ; Adinig & CYNAERA, 2024). À titre de comparaison, la plupart des essais cliniques financés par les NIH nécessitent entre trois et cinq ans rien que pour le recrutement des cohortes et la réalisation du critère d'évaluation principal (portefeuille NIH RCDC, 2023).

Ce modèle ne se contente pas de réduire les coûts, il contourne également la paralysie structurelle.

 

Avec ou sans l'alignement direct du gouvernement, une stratégie de stabilisation fondée sur la clinique et augmentée par le numérique est désormais possible et nécessaire. Il n'est pas nécessaire d'attendre un vote consensuel de la part des comités consultatifs ou des commissions d'examen institutionnel qui, pendant des décennies, ont accordé peu d'importance à ces conditions.

 

Les outils existent. L'infrastructure est en place. La science est solide. La question n'est pas de savoir si nous pouvons agir. Il s'agit de savoir qui agira en premier.

 

Section VII-C : Avantages systémiques globaux de la stabilisation des IACCs

La stabilisation des maladies chroniques associées aux infections (IACCs) n'est pas seulement un impératif clinique, c'est une stratégie intersectorielle pour la résilience nationale à long terme. Ces affections sont le signe de défaillances systémiques plus profondes qui, si elles ne sont pas traitées, se traduisent par une escalade des coûts, des pertes de main-d'œuvre, des perturbations de l'enseignement et de futures crises de santé publique.

 

En traitant rapidement les IACCs grâce à des protocoles de stabilisation basés sur des mécanismes, nous obtenons des gains stratégiques dans tous les domaines : budgets publics, main-d'œuvre, capacités de soins de santé, sécurité nationale, éducation, résilience climatique et innovation biomédicale.

 

1.   Impact sur le budget fédéral

●      Situation de référence actuelle : on estime que le COVID long coûte à lui seul plus de 1 000 milliards de dollars par an (Cutler, JAMA, 2022 ; Brookings Institution, 2023).

●      Économies modélisées : la stabilisation de seulement 10 à 20 % des cas d’IACC pourrait générer entre 125 et 250 milliards de dollars d’économies fédérales par an grâce à la réduction des demandes d’invalidité, à l’utilisation des services d’urgence et aux retraites anticipées (modèles de simulation CYNAERA, 2025).


2.   Revitalisation du marché du travail

●      Plus de 50 % des patients atteints d'EM/SFC sont incapables de travailler (Jason et al., 2008) ; des tendances similaires sont désormais observées dans le Covid Long.

●      Stabiliser ne serait-ce que 10 à 15 % de cette cohorte permet de ramener plus de personnes au travail que ce que la plupart des programmes d'immigration ou de reconversion peuvent produire dans le même laps de temps (Adinig, CYNAERA 2025).

 

3.   Capacité du système de santé

●      L'instabilité liée aux IACCs entraîne des visites fréquentes aux urgences, des goulets d'étranglement chez les spécialistes et une mauvaise gestion des cas complexes.

●      La stabilisation réduit le fardeau de “l'odyssée diagnostique", restaure la bande passante  clinique et réoriente les fonds consacrés aux soins de santé vers la prévention (Solve ME/CFS, 2023 ; NIH RECOVER Subcohorts, 2024).

 

4.   Sécurité nationale + Infrastructure civile

●      Les vétérans atteints de GWI, de SAMA et de POTS sont confrontés à un risque élevé et à un manque d'accès au soutien.

●      La stabilisation de ces populations réduit la pression sur le système des anciens combattants, renforce la préparation militaire et protège la continuité des interventions d'urgence dans les scénarios de crise (Dept. of Veterans Affairs, 2023).

 

5.   Cancer + prévention cardiovasculaire

●      Le dysfonctionnement immunitaire chronique dans les IACCs augmente l'oncogenèse et le risque d'insuffisance cardiaque (Grivennikov et al., Cell, 2010).

●      La stabilisation proactive perturbe ces processus des années avant leur apparition, réduisant ainsi la mortalité et préservant la longévité (Krumholz et al., Yale Modeling Group, 2024).

 

6.   Éducation + Développement de la jeunesse

●      Les IACCs pédiatriques sont à l'origine de l'absentéisme chronique, du refus de programme éducatif individualisé (IEP), et des retards éducatifs.

●      Les outils CYNAERA comme SymCas™ et LC-CDF™ offrent une détection précoce des schémas pour soutenir l'intervention, la rétention et la participation à long terme au marché du travail (National PANDAS/PANS Youth Alliance, 2024).

 

7.   Adaptation au climat et gestion des risques environnementaux

●      La fumée des feux de forêt, les moisissures et la mauvaise qualité de l'air exacerbent directement les symptômes des IACCs (Patrick et al., 2023 ; VitalGuard™, CYNAERA 2025).

●      Les efforts de stabilisation mettent en lumière les vulnérabilités géo-environnementales et orientent les politiques de résilience climatique ciblant les communautés les plus à risque.

 

8.   Innovation biomédicale et réforme institutionnelle

●      Les NIH et les universités connaissent des déficits de financement historiques (AAAS R&D Budget Summary, 2024).

●      Les simulateurs validés de CYNAERA permettent d'obtenir des informations de qualité expérimentale dans un délai de 3 à 6 mois, en utilisant des données réelles sur les symptômes et des médicaments déjà approuvés, le tout sans goulots d'étranglement académiques ni investissements de plusieurs milliards de dollars (Putrino et al., 2023 ; Adinig & CYNAERA, 2025).

Résultat final

La stabilisation des IACCs fait plus que traiter la maladie, elle réoriente la stratégie nationale. Elle sécurise l'économie, débloque les soins de santé, soutient les soignants, ramène les enfants dans les salles de classe et crée une voie de sécurité contre l'escalade des crises chroniques.

 

Nous ne nous contentons pas de recouvrer la santé. Nous récupérons du potentiel.

 

Section VIII : Implications pour la politique et la recherche

Il est urgent de mettre en place un cadre de santé publique moderne, axé sur les mécanismes, validé par les patients et résilient sur le plan systémique. Ce cadre doit tenir compte du fardeau croissant des maladies chroniques associées aux infections (IACCs) et des vulnérabilités du système dans tous les groupes de population.

 

1.   Financement de la recherche fondé sur des mécanismes

Les agences fédérales telles que le NIH et le PCORI doivent abandonner les catégories de maladies cloisonnées pour financer des mécanismes biologiques interconditionnels, en suivant l'exemple d'initiatives soutenues par des organisations telles que l'Open Medicine Foundation (OMF) et la Cohen Foundation.

Les axes biologiques critiques nécessitant des investissements sont les suivants :

●      Neuroinflammation (Estes & McAllister, 2016 ; Monje et al., 2023)

●      Dérégulation des mastocytes (Afrin et al., 2020 ; Theoharides et al., 2019)

●      Instabilité mitochondriale (Tomas et al., 2017 ; Castro-Marrero et al., 2016)

●      Dysfonctionnement autonome (Raj et al., 2020 ; Stavrakis et al., 2023)

 

Des chercheurs translationnels comme le Dr Akiko Iwasaki (Yale), grâce à ses travaux novateurs sur la persistance virale et le dysfonctionnement immunitaire, ont encore souligné la nécessité de modèles de recherche multi-pathologies qui transcendent les silos diagnostiques traditionnels.

 

Des groupes de pression tels que le Patient-Led Research Collaborative (PLRC), le COVID-19 Longhauler Advocacy Project (C19LAP) et Dysautonomia International ont formellement recommandé cette réorientation vers des cadres basés sur les mécanismes. L'initiative Solve ME/CFS (2024) soutient également l'expansion de cohortes inter-affections reliant le COVID long, l’EM/SFC, le POTS et les affections apparentées par le biais de chevauchements mitochondriaux, autonomes et immunitaires.

 

2.   Modernisation de la santé publique

Pour protéger les populations à haut risque, en particulier les enfants, les personnes atteintes de maladies chroniques et les communautés rurales, des adaptations politiques essentielles sont nécessaires :

●      Étiquetage obligatoire des additifs à haut risque d'histamine (par exemple, les colorants alimentaires, les conservateurs)

●      Normes de qualité de l'air intérieur dans les écoles, les lieux de travail et les logements publics (alignées sur les seuils de particules de l'EPA)

●      Atténuation des risques environnementaux après une catastrophe (surveillance des moisissures, des produits chimiques et des particules après des inondations, des incendies ou des événements industriels)

●      Accès volontaire à une protection respiratoire à haute filtration (distribution gratuite de N95 ou équivalent pendant les périodes de risque infectieux et environnemental)

 

Des données provenant de registres dirigés par des patients (PLRC, 2023 ; C19LAP, 2024 ; Solve ME/CFS, 2024) démontrent qu'une gestion proactive de l'environnement réduit de manière significative le fardeau des symptômes, les visites aux urgences et les demandes de prestations d'invalidité de longue durée dans les populations concernées par les IACCs.

 

 

3.   Intégration culturelle du port du masque et de la protection de l'environnement

S'inspirant des modèles réussis en Corée du Sud, où le port du masque a été normalisé pour la protection contre les infections et la qualité de l'air, les cadres américains doivent intégrer la protection respiratoire volontaire à haute filtration dans les tendances culturelles et de mode modernes (par exemple, l'influence de la K-pop). Cette approche déstigmatise les pratiques préventives, renforce la résilience de la santé communautaire et dépolitise les efforts de protection contre les maladies chroniques.

 

 

4.   Combler les lacunes en matière d'accès aux zones rurales et économiques

Les populations rurales et économiquement défavorisées restent exclues de manière disproportionnée de l'accès à l'éducation :

●      au diagnostic basé sur des biomarqueurs (par exemple, IL-6, HRV, test d'antigénémie persistante)

●      aux atténuations environnementales (accès à la filtration HEPA, services d'assainissement des moisissures).

La mise en place d’infrastructures pour la télésanté décentralisée, la surveillance environnementale des risques de poussées et la modélisation de la prévision des poussées sera essentielle pour combler ces lacunes et prévenir l’escalade vers une invalidité à long terme.

 

 

5.   Impératifs stratégiques pour la résilience IACC

●      Développer les cohortes dans le monde réel : études longitudinales établissant un lien entre les déclencheurs d'infection, l'instabilité environnementale et la progression chronique (suivant les premiers modèles tels que NIH RECOVER et les efforts indépendants de biobanque menés par l'OMF et les institutions partenaires)

●      Intégrer les biomarqueurs numériques : suivi passif de l'instabilité de la VRC, des seuils PEM et du regroupement des symptômes dans le cadre des soins chroniques de routine

●      Moderniser les déterminations d'invalidité : aligner les évaluations d'invalidité sur les schémas de perte fonctionnelle des patients IACC, et non sur des codes de diagnostic obsolètes

●      Unifier la défense des diagnostics croisés : renforcer les coalitions reliant les cohortes Covid Long, EM/SFC, POTS, SAMA, EDS, PANS/PANDAS et Lyme chronique

●      Intégrer les IACCs dans la planification de la résilience face à la pandémie : reconnaître

l'invalidité chronique liée à l'infection comme une vulnérabilité principale de l'infrastructure, et non comme une préoccupation secondaire

 

Section IX : Impact futur - Prévention du cancer grâce à la stabilisation des IACCs

Sans une modernisation urgente, le fardeau du COVID long, de l'EM/SFC, du POTS, du SAMA et des maladies apparentées continuera à s'alourdir, coûtant à l'économie américaine plus de 1 000 milliards de dollars d'ici 2035 (Brookings Institution, 2023), tandis que des millions de personnes resteront exclues des soins, de la stabilisation et des possibilités de rémission précoce. Une infrastructure centrée sur les mécanismes, validée par les patients et améliorée par le numérique n'est plus une option. C'est la seule voie viable pour l’avenir.

L'inflammation chronique n'est plus seulement un facteur de risque, c'est un axe de prévention du cancer qui peut être résolu.


On estime que 20 à 25 % des cas de cancer dans le monde découlent directement des voies inflammatoires chroniques (Grivennikov et al., Cell, 2010). Les nouvelles projections de l'American Cancer Society (2024) confirment que le contrôle des processus inflammatoires sous-jacents pourrait réduire de manière significative la mortalité par cancer aux États-Unis au cours des deux prochaines décennies.

 

Les maladies chroniques associées à une infection (IACCs), notamment le COVID long, l'EM/SFC, le POTS, le SAMA, le PANS/PANDAS pédiatrique et la maladie de Lyme chronique, amplifient ce risque de cancer par une activation immunitaire persistante, un stress oxydatif, une perturbation hormonale et un remodelage des tissus.


Les chercheurs en résultats cliniques comme le Dr Harlan Krumholz (Yale School of Medicine) ont de plus en plus mis en évidence la façon dont les processus inflammatoires post-infectieux et systémiques non résolus accélèrent les risques cardiovasculaires et multi-organiques, créant de nouvelles trajectoires vers une morbidité prématurée, y compris des tumeurs malignes.

 

Les recherches menées par des organisations telles que #MEAction, Dysautonomia International et Solve ME/CFS Initiative ont constamment documenté les instabilités immunitaires, autonomes et vasculaires présentes dans les populations victimes d’IACC, les mêmes voies biologiques qui sont maintenant de plus en plus reconnues comme pré-oncogènes lorsqu'elles ne sont pas prises en charge.


La négligence historique a coûté des vies. La stabilisation future peut les sauver.

 

Impact prévu :
 
●      15 à 20 % des décès par cancer dus à l'inflammation peuvent être évités grâce à des stratégies de stabilisation précoce des IACCs.

●      Sur la base des estimations de l'American Cancer Society pour 2024 (~600 000 décès par cancer par an aux États-Unis), cela se traduit par environ 18 000 décès évitables par an.

●      Sur deux décennies, une intervention proactive pourrait prévenir environ 360 000 décès, un résultat de santé publique comparable aux campagnes de vaccination contre le papillomavirus et aux efforts nationaux de lutte contre le tabagisme.

 

La stabilisation des IACCs ne se limite pas à la prise en charge des maladies chroniques. Il s'agit d'une prévention systémique du cancer.



38%

Risque de cancer accru de 3 à 4,5 fois au cours de la vie

20-30 % des cancers pourraient être évités

Estimation de la prévention du cancer

chez les patients IACC


 

 

Accélération du cancer dans les populations IACC à l'ère du COVID

La pandémie de COVID-19 a fondamentalement réécrit les profils de risque de cancer et les patients vivant avec des maladies chroniques associées à l'infection sont à l'épicentre de cette crise émergente.


De multiples sources de données convergent pour montrer :


●      une dérégulation immunitaire persistante : le COVID-19 déclenche des anomalies immunitaires durables, notamment l'épuisement des lymphocytes T, le dysfonctionnement de la signalisation des points de contrôle (voies PD-1/PD-L1) et l'altération de la clairance des antigènes (Chen et al., 2022 ; Su et al., Nature, 2022 ; Woodruff et al., 2022).


●      la dégradation de l'environnement comme amplificateur : la fumée des feux de forêt (Reid et al., 2016 ; Aguilera et al., 2021), l'exposition aux biotoxines des moisissures (Brewer et al., 2013 ; Shoemaker et al., 2018) et les microplastiques (Wright & Kelly, 2017) intensifient l'inflammation systémique et le dysfonctionnement immunitaire - affectant de manière disproportionnée les populations marginalisées et mal desservies sur le plan médical.


●      la réactivation de virus oncogènes latents : le COVID-19 est associé à la réactivation du virus d'Epstein-Barr (EBV), du cytomégalovirus (CMV) et du papillomavirus humain (HPV), des virus liés depuis longtemps à l'oncogenèse (Gold et al., Cell Reports Medicine, 2023 ; Peluso et al., Open Forum Infectious Diseases, 2022 ; Taha et al., 2021).


●      des perturbations des soins de santé et retards de diagnostic : les perturbations liées à la pandémie ont retardé le dépistage du cancer et la détection précoce, élargissant la fenêtre de progression de la tumeur (Maringe et al., Lancet Oncology, 2020 ; Sharpless, Science, 2020).

 

Données historiques et post-COVID sur les risques :

●      Cohortes historiques d'EM/SFC : des études ont montré une incidence 2 à 3 fois plus élevée de lymphomes, de cancers gastro-intestinaux et d'autres tumeurs malignes liées au système immunitaire chez les patients atteints d'EM/SFC à long terme (Bested & Klimas, 2015 ; Jason et al., 2010).


●      Modélisation post-COVID : de nouveaux modèles estiment que les patients victimes d’IACC, en particulier ceux qui souffrent d'un dysfonctionnement immunitaire persistant, peuvent désormais être confrontés à un risque de 3 à 4,5 fois plus élevé de cancers dus à l'inflammation au cours de leur vie par rapport à la situation de référence (Krumholz et al., 2024 emerging cohort models ; COVID Human Genetic Effort, 2023 preliminary findings).

 

Principaux facteurs biologiques :

●      Activation immunitaire persistante : l'hyperactivité des boucles de signalisation IL-6, TNF-α et TGF-β entraîne une inflammation chronique, un épuisement immunitaire et un remodelage du microenvironnement conduisant à une tumeur maligne (Grivennikov et al., 2010 ; Blanco-Melo et al., 2020).


●      Les expositions environnementales aggravent l'instabilité biologique : la charge toxique cumulée des particules issues des incendies de forêt, des mycotoxines et de la pollution urbaine accélère la vulnérabilité des tissus et les réactions de stress cellulaire (Aguilera et al., 2021 ; Brewer et al., 2013).


●      Retards de diagnostic et fenêtres thérapeutiques manquées : les dépistages manqués, les biopsies retardées et les défaillances du système de santé pendant les vagues de COVID ont élargi les fenêtres de progression du cancer (Maringe et al., 2020 ; Kaufman et al., JAMA Oncology, 2020).

 

Amplificateurs génétiques :

●      Les polymorphismes du MTHFR, présents chez près de 40 % des patients atteints d'IACC (Liew & Gupta, 2015), entravent la réparation et la méthylation de l'ADN, alimentant l'oncogenèse induite par l'inflammation.


●      Les registres gérés par les patients, tels que le COVID-19 Longhauler Advocacy Project (C19LAP, 2024), font état d'une prévalence plus élevée de la MTHFR parmi les populations noires, latines et rurales, ce qui accroît la vulnérabilité.



*augmentation de 3 à 4,5 fois par rapport aux données pré-pandémiques

Risque accru de cancer au cours de la vie

IACCs

 

Covid Long, EM/SFC, POTS

Perturbation des soins de santé

Réactivation virale oncogénique

Dégradation de l'environnement

Dérégulation immunitaire

persistante

Escalade du risque de cancer

 dans les IACCs


 

Possibilité d'avoir un impact transformateur sur la santé publique

Les modèles interdisciplinaires émergents estiment que 20 à 30 % des cas de cancer dans les populations victimes d’IACC peuvent être évités ou considérablement retardés par la stabilisation précoce des dysfonctionnements immunitaires, autonomes et mitochondriaux, bien avant que la malignité ne s'installe (Grivennikov et al., Cell, 2010 ; Krumholz et al., Yale Modeling, 2024 ; Solve ME/CFS, 2024).


Il s'agit d'un changement de paradigme, de l'oncologie au stade avancé à l'intervention pré-oncogénique, en ciblant l'inflammation en amont et l'instabilité cellulaire, en particulier chez les patients chroniquement négligés par les cadres de recherche existants.

 

Impératif politique : d'ici 2026, les NIH doivent financer des études longitudinales de dépistage des biomarqueurs, y compris les polymorphismes du MTHFR, l'élévation persistante des cytokines et les mesures autonomes, dans les cohortes IACC. Un accent particulier doit être mis sur les patients noirs, latins, indigènes et ruraux, comme le soulignent Solve ME/CFS et le COVID-19 Longhauler Advocacy Project (2024), dont le risque de cancer est aggravé par les retards de diagnostic, le poids de l'exposition et les amplificateurs génétiques.

 

Sans une réorientation immédiate des priorités de recherche, la chance de réaliser l'une des percées les plus importantes en matière de prévention du cancer dans l'ère post-pandémique pourrait être perdue.


Il ne s'agit pas de traiter le cancer. Il s'agit de prévenir la maladie en stabilisant le dysfonctionnement systémique avant qu'il ne s'enflamme.

L'avenir de la prévention du cancer ne concerne pas seulement l'oncologie. Il s'agit de stabiliser précocement les dysfonctionnements biologiques chroniques.

 

Contexte mondial

Bien que cette analyse s'appuie principalement sur des données et des lacunes diagnostiques basées aux États-Unis, les maladies chroniques associées aux infections (IACCs) ne sont pas limitées par la géographie. Les mêmes voies immunitaires perturbées par le COVID-19, l'Epstein-Barr ou la dengue aux États-Unis affectent des patients au Nigeria, en Inde, au Brésil et ailleurs, souvent sans accès à un diagnostic ou à des soins appropriés. Les modèles de CYNAERA sont conçus pour être modulaires et évolutifs, capables de s'adapter aux charges d'infection régionales, aux facteurs de stress environnementaux et aux contraintes des infrastructures de santé. L'objectif n'est pas seulement de réformer la manière dont les maladies chroniques sont appréhendées dans les pays à ressources élevées, mais aussi de doter les pays à faibles et moyens revenus d'outils prédictifs permettant d'éviter que des millions de personnes soient écartées, mal diagnostiquées ou effacées.


Section X : Conclusion - De la fragmentation aux systèmes fonctionnels

Les maladies chroniques associées aux infections (IACCs), notamment le Covid Long, l'EM/SFC, le POTS, les troubles d'activation des mastocytes, le syndrome d'Ehlers-Danlos, la neuropathie des petites fibres et le PANS/PANDAS pédiatrique, représentent une défaillance d'infrastructure non reconnue au sein des systèmes de soins de santé modernes.

 

Plutôt que de continuer à cloisonner ces conditions, le Continuum de Progression IACC™ les recadre comme des expressions diverses d'une perturbation systémique partagée, caractérisée par :

●      un dérèglement immunitaire

●      une instabilité autonome

●      un effondrement des mitochondries

●      une fragilité du tissu conjonctif

 

Changements clés du système nécessaires :

●      Reconnaissance systémique : traiter les IACCs comme des indicateurs des vulnérabilités du système de santé publique, et non comme de rares anomalies.

●      Coordination des soins fondée sur la biologie : construire des parcours de soins intégrés ancrés dans des mécanismes biologiques partagés, et non des codes de diagnostic fragmentés.

●      Innovation intégrée au patient : centrer l'expertise des patients dans le monde réel sur la conception des essais cliniques, la modélisation des politiques et l'innovation en matière de soins, comme l'ont démontré avec succès des organisations telles que PLRC, Dysautonomia International, #MEAction, Solve ME/CFS, et C19LAP.

La fragmentation a déçu les patients. La coordination fondée sur la biologie et construite avec les patients permettra de reconstruire la résilience.

 

 

Résumé

Les maladies chroniques associées à une infection (IACCs), notamment le Covid Long, l’EM/SFC, le POTS, le SAMA, les PANS/PANDAS d'origine pédiatrique et les syndromes post-infectieux persistants comme la maladie de Lyme chronique, ne sont pas des anomalies isolées. Elles sont la conséquence biologique d'un effondrement systémique : dérégulation immunitaire, dysfonctionnement mitochondrial, instabilité autonome et neuroinflammation, déclenchés par des agressions virales, bactériennes, environnementales ou physiques.


 

Le IACC Progression Continuum™, validé par des recherches menées par des patients, des cohortes informées par des biomarqueurs et plus de 200 millions de profils simulés via le moteur de modélisation de CYNAERA, recadre ces conditions comme des phénomènes biologiques qui s'entrecroisent, et non comme des troubles rares. Il s'agit de schémas prévisibles de défaillance de l'ensemble du système, enracinés dans une physiopathologie commune, mais souvent mal classés en raison d'étiquettes diagnostiques cloisonnées.

 

 En utilisant le modèle de prévalence US-CCUC™ recalibré de CYNAERA, qui ajuste les sous-dénombrements en fonction des données NIH RECOVER et du suivi des symptômes dans le monde réel, nous estimons de manière prudente que 65 à 75 millions d'Américains vivent aujourd'hui avec au moins une IACC et que 20 à 25 millions endurent plusieurs affections qui se chevauchent.

 

Ce livre blanc décrit :

●      les mécanismes biologiques convergents à l'origine des conditions post-infectieuses

●      les retards dans le diagnostic et la stabilisation qui accélèrent le déclin

●      le coût annuel de l'inertie des politiques et de la recherché qui s'élève à plus de 1 000 milliards de dollars

●      la possibilité de transformer les soins en utilisant des outils existants, approuvés par la FDA, plutôt que d'attendre de nouveaux médicaments ou des essais d'une durée de dix ans.

 

Nous n'avons pas besoin d'inventer la science. Nous devons l'appliquer. La stabilisation n'est pas seulement possible, c'est un impératif national.

 

Déclaration de clôture de l'exécutif

Stabiliser les IACCs ne consiste pas à soigner une seule maladie. Il s'agit de réparer le système.

Cela protège la main-d'œuvre, renforce les budgets nationaux, protège contre les cancers évitables et prépare les infrastructures aux futurs chocs de santé publique. La stabilisation précoce, grâce à des médicaments déjà approuvés par la FDA, des diagnostics améliorés par l'IA et des simulateurs d'essais numériques, ne réduit pas seulement la souffrance. Elle réinvente l'avenir économique et scientifique des soins aux maladies chroniques.

 

Dans un monde post-pandémique, aucun secteur n'est à l'abri d'une instabilité chronique du système. Mais avec les bons outils et la volonté politique d'agir, nous n'avons pas à gérer le déclin, nous pouvons être les architectes de la reprise.

 

C’est le plan. La question n'est plus de savoir si la stabilisation est possible. La question est de savoir qui agira en premier. Si nos institutions ne veulent pas construire les outils de diagnostic dont nous avons besoin, alors nous les construirons nous-mêmes. Partagez ce document avec vos réseaux, vos cercles de recherche et vos alliés politiques. Utilisez-le pour recentrer le débat : les maladies chroniques ne sont pas rares, elles sont mal classées et l'infection en est le déclencheur.

 

Nous n'avons pas besoin d'une plus grande prise de conscience. Nous avons besoin de reconnaissance, de réajustement et de ressources. Les données sont là. La science évolue. La question est maintenant de savoir qui est prêt à agir.

 

 

Note de l'auteur :

Tous les points de vue, cadres et recommandations présentés dans ce livre blanc reflètent l'analyse et la synthèse indépendantes de l'auteur. Les références aux chercheurs, cliniciens et organisations de défense des droits reconnaissent leurs contributions inestimables au domaine, mais n’impliquent pas l’approbation des cadres, conclusions ou modèles politiques spécifiques proposés ici.

 

Glossaire des termes clés du livre blanc de l’IACC

Instabilité autonome (dysautonomie) Dysfonctionnement du système nerveux autonome, qui contrôle les fonctions automatiques telles que le rythme cardiaque et la pression artérielle. Dans les IACCs comme le POTS, elle peut provoquer des vertiges, une accélération du rythme cardiaque ou un évanouissement en position debout.

 

Activation chronique Hyperactivité permanente du système immunitaire, souvent déclenchée par

des facteurs environnementaux tels que les additifs alimentaires synthétiques ou les microplastiques, qui entraînent une inflammation systémique.

 

Dégradation du tissu conjonctif (fragilité) Faiblesse des tissus conjonctifs de l'organisme (par exemple, les articulations, la peau), souvent liée à des facteurs génétiques tels que le RCCX. Fréquente dans les IACCs comme le SED-h, elle peut provoquer des douleurs articulaires ou une hypermobilité.

 

Dérégulation des cytokines Déséquilibre des cytokines (molécules de signalisation immunitaire) entraînant une inflammation excessive. Ce phénomène est à l'origine de symptômes tels que la fatigue et le brouillard cérébral dans les IACCs comme le Covid Long et l'EM/SFC.

 

SED-h (en anglais “hEDS”, Hypermobile Ehlers-Danlos Syndrome) Trouble du tissu conjonctif lié au module génétique RCCX, se chevauchant souvent avec des IACCs comme le POTS et le SAMA, provoquant une hypermobilité des articulations et des douleurs chroniques.

 

Clairance de l'histamine Capacité de l'organisme à décomposer l'histamine, une substance chimique impliquée dans les réactions immunitaires. Une déficience de la clairance, souvent due à des polymorphismes du MTHFR, peut aggraver les symptômes du syndrome SAMA.

 

Hyperinflammation Réponse inflammatoire extrême, souvent à la suite d'une infection, qui peut entraîner des symptômes généralisés dans les IACCs. Il s'agit d'un stade précoce dans le IACC Progression Continuum™.

                                                      

Maladie chronique associée à une infection (IACC ou MCAI en français) Maladie chronique déclenchée ou aggravée par des infections, telle que Covid Long, EM/SFC, POTS, SAMA, Lyme Chronique, ou PANS/PANDAS, partageant des mécanismes tels que la dérégulation immunitaire.

 

Dérégulation immunitaire Système immunitaire hyperactif ou défaillant, fréquent dans les IACCs, entraînant des symptômes tels que la fatigue, la douleur ou le brouillard cérébral. Elle augmente également le risque de cancer.

 

Dérégulation des mastocytes (hyperréactivité) Suractivité des mastocytes, qui libèrent de l'histamine et d'autres substances chimiques, provoquant des réactions de type allergique (par exemple, éruptions cutanées, gonflement). Très présent dans le SAMA.

 

Méthylation Processus biochimique qui favorise la détoxification, la réparation de l'ADN et l'équilibre des neurotransmetteurs. Altérée par les polymorphismes du MTHFR, elle peut aggraver les symptômes d’IACC.

 

Effondrement mitochondrial (dysfonctionnement) Défaillance des mitochondries (les producteurs d'énergie de la cellule), entraînant une fatigue et une faiblesse importantes. Plus fréquente dans l'EM/SFC.

 

Neuroinflammation Inflammation du cerveau ou du système nerveux, provoquant des symptômes tels que brouillard cérébral, surcharge sensorielle ou douleur. Fréquente dans les IACCs, notamment le COVID long et les PANS/PANDAS.

 

Déséquilibre des neurotransmetteurs Perturbations des substances chimiques du cerveau (p. ex. dopamine, sérotonine), souvent affectées par les polymorphismes du MTHFR, entraînant des troubles de l'humeur, de la fatigue ou des problèmes cognitifs chez les patients atteints d’IACCs.

 

Réactivation virale oncogène Réactivation de virus (par exemple, EBV, HPV) pouvant favoriser le cancer, aggravée par la dérégulation immunitaire dans les IACCs, contribuant à un risque de cancer de 3 à 4,5 fois.

 

Intolérance orthostatique Difficulté à maintenir la pression artérielle en position debout, entraînant des vertiges ou des évanouissements. C'est une caractéristique du syndrome de stress post-traumatique, lié à un dysfonctionnement autonome.

 

 

Module RCCX Groupe génétique lié aux IACCs, augmentant le risque d'affections telles que le hEDS, le POTS, le SAMA et les syndromes de chevauchement auto-immuns.

 

Inflammation systémique Inflammation généralisée affectant plusieurs systèmes de l'organisme, provoquée par une activation chronique et des déclencheurs environnementaux, un facteur clé des symptômes des IACCs.

 

Références et citations clés

Ce livre blanc s'appuie sur un large corpus de recherches évaluées par des pairs, d'études menées par des patients et de sciences translationnelles en temps réel pour cartographier les fondements biologiques, environnementaux et systémiques des maladies chroniques associées à l'infection (IACCs).

 

Mécanismes biologiques fondamentaux et pathophysiologie de l'IACC

1.      Grivennikov, S.I., Greten, F.R., & Karin, M. (2010). Immunity, inflammation, and cancer. Cell, 140(6), 883–899. https://doi.org/10.1016/j.cell.2010.01.025

2.      Tomas, C., Newton, J., & Watson, S. (2017). A review of hypothalamic–pituitary–adrenal axis function in chronic fatigue syndrome. ISRN Neuroscience, 2017.

3.      Proal, A.D., & VanElzakker, M.B. (2021). Long COVID or post-acute sequelae of COVID-19 (PASC): An overview of biological factors that may contribute to persistent symptoms. Frontiers in Neurology, 12. https://doi.org/10.3389/fneur.2021.698169

4.      Afrin, L.B., Weinstock, L.B., & Molderings, G.J. (2020). Diagnosis of mast cell activation syndrome: A global "consensus-2" proposal. Journal of Hematology & Oncology, 13(1), 1–12.

5.      Theoharides, T.C. (2015). Mast cells and inflammation. Biochimica et Biophysica Acta (BBA) - Molecular Basis of Disease, 1822(1), 21–33.

 

Recherche neuro-immune et mitochondriale


Monje, M. et al. (2023). Neuroinflammation in COVID-19 and long COVID. Nature Reviews Immunology.

7.      Ming, X., et al. (2016). Autism spectrum disorders: Concurrent autonomic dysfunction. Pediatrics, 137(2), e20152851.

8.      Holmes, E., et al. (2021). Reduced mitochondrial function in ADHD patients. Journal of Psychiatric Research, 135, 113–121.

 

Génétique, RCCX + MTHFR   

9.      Liew, S.C., & Gupta, E.D. (2015). Methylenetetrahydrofolate reductase (MTHFR) C677T polymorphism: Epidemiology, metabolism and the associated diseases. European Journal of Medical Genetics, 58(1), 1–10.

10.   Carranza, D.C., et al. (2020). RCCX module and its relevance to EDS, POTS, and autoimmunity. Journal of Clinical Rheumatology, 26(1), e8–e14.

 

Risque de cancer + liens avec l'inflammation

11.   American Cancer Society. (2024). Cancer Facts & Figures 2024.

12.   Su, Y., Yuan, D., et al. (2022). Multiple early factors anticipate post-acute COVID-19 sequelae. Nature, 605, 556–564.

13.   Krumholz, H.M. et al. (Yale, 2024). Modeling cardiovascular and cancer risk in post-infectious cohorts. (Preprint).

 

Impact économique + modélisation des coûts de la politique

14.   Cutler, D.M. (2022). The economic impact of long COVID. JAMA Health Forum, 3(3): e220669.

15.   Brookings Institution. (2023). Long COVID and the labor market. https://www.brookings.edu

16.   Jason, L.A., et al. (2008). The economic impact of ME/CFS. Journal of Clinical Psychology in Medical Settings, 15(3), 254–262.

 

Les contributeurs à l'environnement

17.   Brewer, J.H., et al. (2013). Detection of mycotoxins in patients with chronic fatigue syndrome. Toxins, 5(4), 605–617.

18.   Aguilera, R., et al. (2021). Wildfire smoke impacts on health. Nature Sustainability, 4(4), 318–325.

19.   Wright, S.L., & Kelly, F.J. (2017). Plastic and human health: A micro issue? Environmental Science & Technology, 51(12), 6634–6647.

 

 

Cohorte post-COVID + dysfonctionnement immunitaire

20.   Nalbandian, A., et al. (2021). Post-acute COVID-19 syndrome. Nature Medicine, 27(4), 601–615.

21.   Woodruff, M.C., et al. (2022). Longitudinal immune dysfunction in COVID-19. Science Immunology, 7(74).

22.   Dan, J.M., et al. (2021). Immunological memory to SARS-CoV-2 assessed for up to 8 months after infection. Science, 371(6529).


 

Données sur les patients et la défense des droits

23.   Patient-Led Research Collaborative (PLRC). (2021–2024). Long COVID symptom tracking reports & biomarker data. www.patientledresearch.com

24.   COVID-19 Longhauler Advocacy Project (C19LAP). (2024). Environmental exposure & symptom correlation data.

25.   Solve ME/CFS Initiative. (2024). U.S. policy and prevalence estimates. www.solvecfs.org

26.   Dysautonomia International. (2022–2024). POTS, MCAS, and autonomic patient data tracking.

 

 

Modèles d'infrastructure appliqués à l'appui de cette analyse

Plusieurs modèles de diagnostic et de prévision standardisés développés par CYNAERA ont été utilisés ou référencés dans l'élaboration de ce livre blanc. Ces outils soutiennent la surveillance en temps réel, les prévisions économiques et la planification de la stabilisation des symptômes pour les maladies chroniques associées aux infections (IACCs).

 

Modèles de base référencés :

●      US-CCUC™ (Undercount Correction Model) : ajuste la prévalence des affections déclenchées par une infection à l'aide de multiplicateurs de correction dynamiques basés sur la sous-déclaration clinique historique et les tendances des cohortes post-infectieuses.

●      SymCas™ Lite (Symptom Cascade Simulator) : modélise le risque de poussée et la déstabilisation du système dans les affections récurrentes-rémittentes grâce au regroupement prédictif des symptômes et à l'analyse de la reconnaissance des formes.

●      VitalGuard™ Lite (prévision de la vulnérabilité de la santé environnementale) : prévoit le risque d'éruption régionale en fonction de l'instabilité atmosphérique, de l'exposition aux toxines environnementales et des paramètres de vulnérabilité de la population.

 

Note : ces modèles ont été développés pour combler les lacunes critiques de l'infrastructure en matière de diagnostic précoce, de suivi de la stabilisation et de modélisation de l'impact économique. Certains partenariats universitaires et de santé publique peuvent accéder à ces modules à des conditions non commerciales afin d'accélérer la recherche indépendante et les efforts de modernisation du système.

 

Cas d'utilisation :

●      Recherche universitaire : bases de reference standardisées pour les études longitudinales et la recherche sur le rétablissement post-infection.

●      Pratique clinique : outils de détection précoce des groupes de symptômes post-viraux et neuro-immuns.

●      Politique et observation : modèles logiques pour le suivi des tendances nationales en matière de santé, les évaluations du handicap et la planification de la résilience de la main-d'œuvre.

 

Qui peut accéder gratuitement à ces modules ?

Les groupes suivants peuvent bénéficier d'un accès gratuit et non commercial aux cadres de diagnostic et aux modules sélectionnés par CYNAERA :

●      Journalistes et équipes documentaires

●      Départements de santé publique et laboratoires universitaires accrédités

●      Éducateurs, étudiants diplômés et participants à la bourse de données

●      Collaborateurs du Congrès, équipes chargées des politiques publiques et organisations à but non lucratif agréées

●      Organisations de défense des droits de la recherche et cliniques publiques

 

 

L'utilisation de ces modules doit être réservée à des fins éducatives, de reporting, de recherche ou de politique publique. L'utilisation commerciale, la revente ou la commercialisation de produits dérivés nécessitent une licence distincte délivrée par CYNAERA.

 

Licences et personnalisation

Les intégrations d'entreprise, institutionnelles et EHR/API sont disponibles via CYNAERA Market pour les organisations qui souhaitent obtenir une licence, personnaliser ou faire évoluer les systèmes prédictifs de CYNAERA.

Pour en savoir plus : https://www.cynaera.com/systems

 

Annexe A : Algorithmes sélectionnés - Accès complet ici : https://www.cynaere.com/modform

 

Annexe B : Citations completes

 

Références sur la physiopathologie des maladies chroniques associées aux infections.pdf

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A propos de l'auteur

Cynthia Adinig est une chercheuse de renommée internationale, conseillère en politique de santé, et fondatrice de CYNAERA, une plateforme d'intelligence alimentée par l'IA faisant progresser la réforme du diagnostic, la simulation d'essais cliniques et la modélisation du monde réel pour les maladies chroniques associées à l'infection (IACCs). Elle a développé plus de deux douzaines de cadres de recherche, notamment le IACC Progression Continuum™, US-CCUC™ et RAEMI™, qui révèlent la prévalence cachée, cartographient les voies de la maladie et comblent les lacunes dans l'accès au diagnostic et au traitement précoces.

 

Son simulateur d'essais cliniques, alimenté par plus de 200 millions de profils individuels synthétisés, offre aux chercheurs et aux cliniciens une modélisation inégalée des résultats des interventions.

 

Cynthia a été un conseiller de confiance pour le ministère américain de la santé et des services sociaux, a collaboré avec des experts de Yale et de Mount Sinai, et a influencé de nombreux textes législatifs fédéraux relatifs au Covid Long et aux maladies chroniques.

 

Son travail a été présenté dans TIME, Bloomberg, USA Today et d'autres publications de premier plan Grâce à CYNAERA, elle met en place l'infrastructure algorithmique qui définira les soins des maladies chroniques, la résilience de la santé publique et la recherche de précision pour les décennies à venir.










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